Homicide involontaire pour l’agent Derek Chauvin pour la mort de George Floyd
De Boston à Los Angeles, de Philadelphie à Seattle, le mouvement de protestation s’est exprimé jusqu’ici de façon majoritairement pacifique le jour, mais a aussi donné lieu à des embrasements nocturnes et des destructions.
Au cœur des slogans, « Black Lives Matter » (« La vie des Noirs compte ») et « I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer »), les derniers mots de M. Floyd gisant par terre, menotté et cou sous le genou d’un policier, dont les collègues restaient passifs.
M. Floyd est mort asphyxié en raison d’une « pression forte et prolongée » exercée sur son cou et sa cage thoracique, a affirmé lundi Ben Crump, l’avocat de la famille de la victime, en révélant les résultats d’une autopsie indépendante.
L’autopsie officielle, rendue publique dans la foulée, a également conclu à une pression létale au niveau du cou de l’Afro-Américain, ayant causé un arrêt du cœur.
Ni le renvoi de l’agent coupable de la bavure, Derek Chauvin, ni son arrestation postérieure n’ont calmé les esprits et les protestations ont touché au moins 140 villes américaines.
Face aux affrontements mêlant manifestants, casseurs et forces anti-émeute, les soldats de la Garde nationale ont été déployés dans plus d’une vingtaine de métropoles, dans un climat de tension inédit depuis les années 1960.
Pour disperser les protestataires, les forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc.
L’agent Derek Chauvin, qui a été inculpé d’homicide involontaire, doit comparaître le 8 juin devant un tribunal.